Le RéFIA

L’intelligence artificielle (IA) a connu de nombreuses avancées ces dernières années. Elle ouvre de vastes perspectives en termes d’innovation technologique et d’automatisation. L’incidence de l’IA sur l’industrie et donc sur l’emploi n’est plus à démontrer. On note toutefois des disparités dans le développement de cette technologie selon les régions, voire les pays. Les réseaux de recherche contribuent à l’analyse de ces enjeux et au développement de l’IA.

Pourquoi un Réseau de Recherche Francophone sur l’Intelligence Artificielle ?

De nombreux réseaux ont été créés au niveau régional ou national afin de favoriser le déploiement de l’intelligence artificielle dans différentes régions ou au niveau national. La spécificité du ReFIA est qu’il couvre l’ensemble des pays francophones, facilitant ainsi l’émergence et la consolidation de réseaux scientifiques. C’est à la fois un outil au service de la coopération des acteurs de l’intelligence artificielle de l’espace francophone qu’un moyen pour défendre et promouvoir la diversité culturelle. En effet, l’intelligence artificielle est à la fois un risque et une opportunité sur la préservation de la diversité de la langue française. Le risque le plus en vue est celui de l’appauvrissement de la langue. Développer l’IA dans l’espace francophone devient donc une nécessité, mais cela suppose des actions au niveau de la recherche, de la formation et de la production de contenus.

Qu’est-ce que le ReFIA ?

Le Réseau de recherche francophone sur l’intelligence artificielle est une fédération des acteurs francophones concernés par la recherche sur l’Intelligence artificielle. Il vise à renforcer l’excellence francophone en développant une dynamique scientifique collective autour de l’intelligence artificielle dans l’espace francophone. Le réseau concerne donc à la fois les chercheurs des pays membres, des pays membres associés et des pays observateurs de la Francophonie ; les organisations internationales et les acteurs privés.

Gouvernance

Le projet est fondé sur une gouvernance ouverte avec l’implication de l’ensemble des partenaires qui seront mobilisés à travers différentes instances. Les principales instances de gouvernance du réseau sont le comité de pilotage et le comité consultatif.